Tous les jeunes ont rêvé à un moment de leur existence de devenir pilote de ligne. Puis, au fil du temps, on se persuade que c’est un métier réservé à des privilégiés.
En fait, il y a relativement peu de jeunes qui savent en quoi consiste le travail d’un pilote de ligne. A part le fait de conduire un autre type d’engin, que fait-il de plus qu’un conducteur d’autocar ? En effet, la mission principale du pilote de ligne est de transporter des passagers dans des conditions de sécurité, de confort et d’exactitude optimales. Ce qui l’amène à effectuer différents calculs, prévisions d’organisations et mises à jour, avant et tout au long des vols, malgré toutes les innovations technologiques et l’automatisme des appareils actuels, sans compter les différents rapports d’activités. Le commandant de bord assure en plus l’autorité judiciaire et administrative à bord, tant par rapport à son équipage que par rapport aux passagers.
Ainsi, le pilotage d’un avion de ligne nécessite beaucoup de compétences scientifiques et techniques. Il faut au minimum le baccalauréat scientifique pour entamer les études correspondantes dans chacune des trois filières d’accès à ce métier. La première d’entre elles est de passer un des concours d’entrée à l’ENAC (Ecole Nationale d’Aviation Civile) qui délivre en premier lieu le Brevet de Pilote Professionnel, puis l’accession à la licence ATPL (Airline Transport Pilot License) de Pilote de Ligne à Bac+5. Ce diplôme peut aussi être obtenu auprès d’une école aéronautique privée où, à titre indicatif, le coût de la formation est d’environ 80.000 euros. La troisième possibilité est de devenir pilote de l’Armée de l’Air (Bac+4) mais dans ce cas, l’orientation professionnelle est différente.
En matière de pilotage d’avion, il faut noter que le décompte cumulé des heures de vol est réalisé en continu et est pris en compte dans toute évolution professionnelle. A titre d’exemple l’ATPL nécessite au moins 1500 heures de vol.