Ecole de commerce : démêler le vrai du faux

Ecole de commerce : démêler le vrai du faux

Les écoles de commerce ont fait, et continuent de faire couler beaucoup d’encre. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux dans tout ce que l’on dit et entend sur ces établissements d’enseignement supérieur ? Cet article fait le point.

La chasse aux idées préconçues

Les mythes et idées reçues autour des écoles de commerce en France sont nombreux. En voici quelques-uns.

Mythe numéro 1 : Les écoles de commerce sont réservées aux élites

Si les écoles les plus prestigieuses sont très sélectives, il existe une grande diversité d’écoles de commerce accessibles à différents niveaux académiques. C’est le cas de https://www.ecofac.fr/ qui propose même une formation continue. De plus, beaucoup d’écoles ont développé des politiques de diversité sociale et offrent des bourses pour favoriser l’égalité des chances. Enfin, les écoles de commerce s’orientent de plus en plus vers l’apprentissage et la formation en alternance.

Mythe numéro 2 : On ne fait que du business en école de commerce

Si les disciplines liées à l’entreprise (marketing, finance, stratégie, etc.) sont centrales, les programmes couvrent en réalité un champ plus large, car l’objectif est de former des managers polyvalents.

Mythe numéro 3 : Les écoles de commerce forment surtout des commerciaux

Les débouchés sont en réalité très variés. Les diplômés s’orientent aussi vers la finance, le conseil, l’audit, le marketing, les ressources humaines, l’entrepreneuriat, etc.

Mythe numéro 4 : Faire une école de commerce coûte très cher

Les frais de scolarité peuvent être élevés, surtout dans les écoles les plus réputées. Mais il existe des aides (bourses, prêts, etc.) et des dispositifs d’alternance qui permettent de financer ses études. De plus, le retour sur investissement est généralement bon au vu du niveau des salaires à l’embauche.

Mythe numéro 5 : Avec une école de commerce, on est assuré de trouver un emploi

Si les perspectives d’embauche sont très bonnes, une école ne garantit pas un emploi à la sortie. L’employabilité dépend aussi de la conjoncture économique.

Mythe numéro 6 : Les écoles de commerce sont déconnectées du monde réel

La plupart des écoles ont développé de nombreux partenariats avec les entreprises pour offrir une formation en prise avec les réalités du terrain.

Portrait de l’école de commerce

L’école de commerce offre une formation initiale généraliste en 5 ans après le bac, là où l’école de management propose une spécialisation pointue à Bac+5 après une première formation (recrutement à Bac+3/4 sur dossier et entretien). Le contenu des programmes, le rythme des stages et les modalités de sélection sont différents.

Les termes « business school » et « école de commerce » sont souvent utilisés de manière interchangeable en France. Hors, dans les faits, il existe quelques nuances. Business school est un terme d’origine anglo-saxonne. Il a été adopté par certaines écoles de commerce françaises pour souligner leur dimension internationale et leur proximité avec le monde de l’entreprise et des affaires. Les business schools mettent souvent l’accent sur l’enseignement en anglais, les échanges académiques à l’étranger et le recrutement d’étudiants et professeurs internationaux. Toutes les écoles de commerce ne se revendiquent pas comme business schools. Certaines préfèrent conserver leur appellation traditionnelle d’école de commerce.

Il existe en France des établissements qui se présentent à la fois comme école de commerce et école de management. Ce sont les anciennes Ecoles Supérieure de Commerce. Une école de management et commerce propose généralement les deux types de programmes. Il y a le programme Grande École post-bac en 5 ans, qui délivre un diplôme de grade master (Master of Science in Management), et correspond au format classique des écoles de commerce (bachelor suivi du master). Il y a aussi des programmes de niveau master spécialisés par fonction ou secteur, accessibles après un Bac+3/4, et qui correspondent davantage au format des écoles de management. Ces écoles mettent en avant leur capacité à former des profils polyvalents, tout en offrant des possibilités de spécialisation pointue.

Toutes les écoles de commerce ne sont pas nécessairement de Grandes Écoles. Il en est de même des écoles de management. Le terme Grande École a une signification spécifique dans le système éducatif français. Il désigne traditionnellement un groupe restreint d’établissements d’enseignement supérieur très sélectifs, réputés pour l’excellence de leur formation et l’employabilité de leurs diplômés. Les écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Centrale, Mines, Ponts, etc.) et les écoles normales supérieures (ENS), par exemple, sont de grandes écoles.

Intégrer une école de commerce réputée offre généralement de très bonnes perspectives d’embauche, mais il n’y a pas de garantie absolue. Les écoles de commerce les plus sélectives ont des taux d’insertion professionnelle très élevés, souvent proches de 100% dans les 6 mois. Pour les écoles de commerce de « second rang », les taux d’insertion sont généralement un peu moins bons, mais restent souvent supérieurs à 80% dans les 6 mois. Enfin, certaines écoles de commerce moins connues peuvent avoir des statistiques d’insertion plus faibles, autour de 70-75% dans les 6 mois.

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